O’Dwyer Distillerie Gaspésienne
Texte : Diane Laberge et Annie Lafrance; photos O’Dwyer : Roger Saint-Laurent
Son ADN de Gaspésien, Michael Briand le doit à son père qui, à 16 ans, quitte sa Gaspésie natale pour aller gagner sa vie en Ontario. Né à Sudbury, Michael grandira en Australie jusqu’à ce qu’un retour aux sources s’impose. « J’ai toujours dit à ma grand-mère gaspésienne que je retournerais un jour vivre sur la terre de mes ancêtres ».
Pour parfaire son français, Michael Briand s’inscrit au Cégep de la Gaspésie. Il a 19 ans. « J’ai toujours aimé les grands espaces. En Gaspésie, tu peux faire une journée de ski dans les Chic-Chocs et le lendemain de l’escalade de glace à Percé ».
De Montréal à Radoune
Après un passage à l’École de technologie supérieure de Montréal, Michael s’installe officiellement à Gaspé où, en 2016, il crée la première des distilleries gaspésiennes, O’Dwyer. « À l’école, on voyait l’intérêt grandissant autour de la distillerie. Ça me passionnait. L’idée est venue de créer un produit typique à la Gaspésie qu’on exporterait à travers le monde ». Michael prendra un an à réaliser le plan d’affaires et quatre mois à trouver son partenaire, Frédéric Jacques, docteur en chimie organique et Gaspésien pure laine. Après un an de R&D, le gin Radoune voyait le jour. Pourquoi Radoune? « Ça vient de au ras des dunes et c’est inspiré d’un village entre Rivière-au-Renard et Gaspé. Dans cette vallée entourée de montagnes, il n’y a pas de soleil, pas de vent, c’est idéal pour la culture des champignons ».
Un gin unique au monde
Créer un gin à partir de champignons sauvages de la Gaspésie – chanterelles, chanterelles à pied jaune, armillaires couleur de miel et matsutake – est unique. « Le gin est la boisson où tu peux prendre le plus de liberté avec les ingrédients ». Ici, la chanterelle donne au gin un goût d’amande et une belle rondeur. Quant au matsutake, il ajoute du piquant en bouche. Saviez-vous que O’Dwyer est la seule distillerie au monde à produire un gin aux champignons forestiers? À surveiller en 2019 : le Radoune vieilli six mois en fût de Canadian Whisky. « Un arôme floral aux belles nuances de seigle». Santé!
Une question de nuances
À la fois douces, apaisantes et élégantes, les teintes neutres servent de toile de fond en décoration. Les différentes tonalités de beige, de blanc et de gris créent des ensembles harmonieux, mais certainement pas ennuyeux. Plus que jamais au goût du jour (la jeune génération craque pour les neutres sur Instagram!), ces teintes offrent une large palette de subtilités et d’agencements.
Refléter la lumière
De fait, les neutres varient selon la luminosité de la pièce. Mariés à un mur de verre, ils diffusent la lumière ambiante et se reflètent également dans les miroirs de la salle de bain. C’est pourquoi le doux blanc Rosée blanche convient à merveille à toutes les salles de bain.
Pour briser sa monotonie, plusieurs agencements sont possibles : des filons et motifs gris pâle Suède ultra confèrent de l’élégance; une touche contrastée chaude – comme des serviettes de couleur, semblable à un champignon Tout miel – vient réchauffer la pièce, invitant à se prélasser dans la baignoire et à s’offrir un moment de détente.
Jouer les contrastes
Règle générale, il suffit d’éviter les couleurs trop proches : par exemple, associer un blanc bleuté et un blanc chaud dans une même pièce.
L’idéal est plutôt de jouer sur les contrastes en opposant le blanc à un neutre foncé, comme ce Pin de Sayward qui donne du chic et du caractère à la pièce. N’oubliez pas que, en décoration comme pour la boisson, la modération a bien meilleur goût!
QUE L’INSPIRATION VOUS GUIDE : Suède Ultra; CH07-0; Collection Châtelaine • Pin de Sayward; CC072-3; Les couleurs classiques du Canada • Tout miel; SC193-3; Collection Simon Chang • Rosée Blanche; FD065-0; Collection Style at Home